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A quoi devrait ressembler 2023 pour les artisans ?

A quoi devrait ressembler 2023 pour les artisans ?

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En 2022, le chiffre d’affaires des artisans, et en particulier des artisans du bâtiment, a progressé en moyenne de 2,4 %. L’artisanat est même un des secteurs d’activité ayant connu la plus forte hausse d’octobre à décembre 2022 (+ 5,5 %), en particulier sous l’effet de l’inflation. En effet la majorité des entreprises ont été amenées à augmenter leurs prix pour suivre cette tendance. L’activité a également été tirée par l’entretien-rénovation, et en particulier la rénovation énergétique.

Cette croissance est une demi bonne nouvelle, dans un contexte économique toujours incertain. La Capeb (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) a présenté récemment ses perspectives pour 2023. Elle prévoit ainsi une croissance de l’activité très tendue entre – 0,5 % et + 0,5 % pour 2023, entre crise énergétique, poursuite de l’inflation et baisse de la demande. Une étude menée par le Xerfi pour la Capeb dévoile en effet que 27 % des professionnels interrogés s’attendent à une baisse de leur chiffre d’affaires au premier trimestre, seuls 12 % envisageant une hausse.

Le bâtiment reste cependant plus optimiste que d’autres secteurs d’activités.

Si la Capeb se dit préoccupée par l’inflation et les difficultés d’approvisionnements, quelques signaux positifs ressortent néanmoins de cette dernière étude. En premier lieu, une large majorité des artisans (63 %) envisagent une stabilité de leur activité. Ainsi, le carnet de commandes élevé permet de sécuriser le chiffre d’affaires du premier semestre. Les artisans du bâtiment annoncent en effet une moyenne de 96 jours de carnets de commandes – à titre de comparaison, elle s’élevait à 75 jours début 2020. Les particuliers semblent toujours enclins à effectuer des travaux, du fait notamment de la hausse des prix de l’énergie.

(source Batiactu)

D’ailleurs, le marché de la rénovation énergétique reste très dynamique : après une augmentation de 3,8 % en 2022, la tendance devrait se poursuivre cette année. Près de 75 % du parc immobilier est considéré comme inefficace sur le plan énergétique ! Entre le souhait des ménages d’améliorer la performance énergétique de leurs logements et l’effet booster de la réglementation européenne et des dispositifs comme MaPrimeRénov’, ce secteur garde le vent en poupe et il faut s’attendre à ce que la demande reste soutenue en 2023.

Quant au résultat net des TPE, il est remonté légèrement après la chute de 2020, ainsi que leur trésorerie, qui atteint un niveau supérieur à celui d’avant la crise. On peut y voir l’effet de la flexibilité et l’adaptabilité des petites structures, précieuses dans ce contexte. Ce sont leurs atouts qui leur permettront peut-être de se maintenir à flots en 2023.

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